Après
avoir été pendant cinquante-cinq ans au service de la population, Émile
Milhem vient de recevoir une double distinction afin de couronner un
parcours d'élu riche.
Voilà
pourquoi il a reçu des mains de Xavier Bertrand la médaille d'honneur
régionale, départementale et communale, échelon vermeil. M.Bertrand était assisté de sa suppléante Pascale Gruny.
Pour entretenir d'excellentes relations avec le maire M.
Passet, l'ancien ministre et numéro un de l'UMP avait volontiers
accepté l'invitation... le jour du 8 Mai. « Une journée symbolique pour commémorer votre engagement au service des autres. Vous avez valeur d'exemple », a déclaré Xavier Bertrand face à Émile Milhem.
Il a ajouté combien il était heureux de revenir dans une petite
cité rurale. Il s'est d'ailleurs remémoré des souvenirs au sujet d'une
réunion sur la broderie qui date de ses débuts politiques. Auparavant,
le conseiller général Raymond Froment avait aussi salué le parcours,
qu'il qualifia d'exceptionnel, d'Émile Milhem. En témoignage de
reconnaissance, il lui a alloué la médaille du conseil général.
« Fourmiplutôt que cigale »
Néanmoins, pour
connaître sur le bout des doigts son ancien partenaire (à la retraite
municipale depuis un an), c'est le premier magistrat en personne qui a
eu le privilège de commenter la carrière du récipiendaire, non sans
émotion. Il rappela toutes les actions menées par la vedette du jour au
bénéfice du développement d'Aubencheul-au-Bois. « Merci pour
ton aide précieuse, ton dévouement et la loyauté. Nous avons ensemble
géré notre collectivité dans un souci d'efficacité et d'économie. » Émile Milhem, connu pour son tempérament, a conclu : «
J'ai assumé le mandat d'adjoint sans complaisance et toujours avec un
souci d'économie pour la commune et d'équité envers tous les habitants.
Cela m'a valu des inimitiés, mais je n'ai jamais changé de ligne de
conduite : travail et honnêteté. Je préférais être la fourmi plutôt que
la cigale de la fable. Je citerai une devise de ma grand-mère, qui me
disait toujours : "Suis ton chemin droit, tu n'iras pas au fossé". »